Une nouvelle étape pour la fin du roaming en Europe en décembre 2015


Si vous avez déjà utilisé votre téléphone à l'étranger, vous avez certainement reçu des factures astronomiques et connaissez l'importance des frais d'itinérance, aussi connus sous le nom de roaming. Cela fait déjà quelques temps que la commissaire européenne Neelie Kroes se bat contre ces frais excessifs et tente de faire interdire ces derniers en Europe (voir dépêche : De maigres progrès sur le front du roaming). Durant le mois de janvier dernier, Neelie Kroes a promis que ces frais seraient illégaux en 2016 (voir dépêche : La guerre du roaming commence !), et il semblerait bien que cela soit en bonne voie ! En effet, une loi interdisant les frais de roaming à compter du 15 décembre 2015 a été adoptée par le Parlement Européen cette semaine.


Le Parlement Européen, à Strasbourg.



Malheureusement, pour que cette décision soit définitive, il faudra encore que le texte soit approuvé par le Conseil Européen et qu'il repasse par le Parlement Européen, dont la composition changera le mois prochain. Tout n'est pas encore gagné, mais les différents responsables européens, qui ont très souvent à utiliser leurs téléphones à l'étranger, ne seront certainement pas insensibles à cette mesure... Si tout se passe bien, il sera donc possible de téléphoner, s'échanger des SMS et naviguer sur internet sans surcoût dans tous pays de l'Union Européenne dès la fin de l'année prochaine. Bonne nouvelle !
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Vos réactions (9)

Michel Bellemare

6 avril 2014 à 21:33

Petite remarque en passant, sur une habitude exécrable de nos cousins français. Elle nous saute aux yeux à nous québécois, qui luttons pour notre langue en terre d’Amérique: votre utilisation d’anglicisme quand rien ne le justifie. Pourquoi utiliser «roaming», quand «frais d’itinérance» existe, et que vous le connaissez puisque vous l’utilisez? Par snobisme?

DKSnake

6 avril 2014 à 22:18

Je suis tout à fait d'accord. Je ne pense pas que cela soit par snobisme. Je dirai que c'est par abus de langage. Sachant que seulement 6% des textes officiels de l'UE sont traduit en Français.
Et dire qu'avant les Anglais parlaient le Français...

Michel Bellemare

6 avril 2014 à 23:12

Personne ne nie l’importance de l’anglais. Celui-ci a réalisé le rêve de l’espéranto: une langue commune internationale. Il s’agit ici du respect d’une langue. Ceci dit je ne suis pas un fanatique, et je reconnais qu’une langue vivante, se caractérise par ses emprunts aux autres langues. L’anglais a bien emprunté «rendez-vous» au français.
Ce que je constate c’est que pour certains français, l’utilisation de l’anglais dépasse la nécessité pour décrire une réalité dont le terme français est inexistant. À titre d’exemple, au Québec une chaine de restaurants servant du poulet frit s’appelle «PFK» (Poulet Frit Kentucky); la même chaine en France se nomme «KFC» (Kentucky Fried Chicken).

iConsole

6 avril 2014 à 23:41

"Consomac, le guide d'achat du Mac et de Pomme"
Mouais ça passe moins bien...

Michel Bellemare

7 avril 2014 à 00:01

Probablement que le poulet frit d'un «Kentucky Fried Chicken» «passe mieux» dans un estomac français. Ici au Québec, on n'a pas de problèmes de digestion à manger du «Poulet Frit Kentucky». Pour ce qui est des pommes informatiques, c'est «Apple» à la grandeur de la planète.

iMusic

7 avril 2014 à 04:14

La bonne traduction de KFC c'est : crottes et peaux de poulets industriels passés dans des moules en forme d'ailes reconstituées puis grillées. À la campagne, c'est la bouffe qu'on donne aux porcs.

Quant aux anglicismes, souvent ils permettent de synthétiser un concept bien plus efficacement qu'en français dans lequel certaines traductions forcées deviennent ridicules (ex : "mot-dièse" pour "hashtag"… ). Dans de nombreux secteurs, utiliser l'anglais est plein d'avantages pour faire la distinction entre le jargon professionnel conceptuel et la langue qui permet de s'exprimer (commerce, développement, informatique, marketing, internet… ).
Les langues "vivantes" européennes sont imprégnées d'influences les unes des autres, sans parler des mots d'origines africaines… Au delà des idées reçues qui classent l'anglais dans les langues anglo-saxonnes, si on y regarde de plus près, contrairement au hollandais ou à l'allemand, l'anglais est avant tout une langue latine, un dialecte dont le français est la principale source. Il suffit de lire un texte anglais pour constater à quel point les mots qui ressemblent aux nôtres sont nombreux. Rien à voir avec nos quelques anglicismes.

http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_English_words_of_French_origin

La particularité du Québec est d'être une enclave francophone dans un océan d'anglophones. Les francophones s'y sentent menacés de perdre leur identité culturelle et peut être n'ont-ils pas tort. En Europe, on ne se pose pas la question, on peut bien prendre quelques mots d'anglais vu tout ce qu'on leur a refilé. C'est un retour à l'envoyeur, laissons leur cette revanche, la domination linguistique, c'est tout ce qu'il leur reste. Le français, l'espagnol ou l'allemand ne seront pas menacés en Europe avant un moment. Et pas sûr que d'ici là, l'anglais sera toujours "l'espéranto" du touriste de base.

Michel Bellemare

7 avril 2014 à 14:24

@iMusic: Je suis d’accord avec l’essentiel de votre propos. Il est vrai que l’anglais apporte une concision (et bien souvent une précision) à des textes.

Au Québec, nous avons des ayatollah de «l’Office de la langue française» voulant traduire des mots absolument. Personne n’utilise gaminet pour désigner un T-shirt, cependant nous utilisons «courriel» au lieu de «e-mail»... et le «concept est aussi bien synthétisé».

Vous avez aussi totalement raison, quand vous pointez l’absence de menace, pour justifier le laxisme des français vis-à-vis notre langue. Malheureusement, la France aura toujours une influence prédominante sur le sort du français à l’échelle internationale. C’est cela qui est préoccupant.

Guyom

7 avril 2014 à 17:24

Pour en revenir au sujet, étant actuellement en déplacement pro en Martinique c'est un plaisir que de pouvoir utiliser son smartphone sans aucune peur du hors forfait.
Manquera plus que la fin des 35 jours et l'extension à d'autres DOM et pays de l'europe.

DKSnake

8 avril 2014 à 15:01

Autant sur le nom des marques cela ne me dérange pas d'avoir "Consomac le guide d'achat du mac et d'Apple" car justement c'est un nom. Par contre, lorsque je vois qu'à l'école on apprends à dire Marketing au lieu de dire Mercatique, il y a de quoi se poser des questions.
Là où je ne suis pas d'accord avec iMusic (sauf pour la définition du KFC ^^), c'est sur la menace de l'anglais. En effet, dans un monde "d'hyper publicité " cette dernière joue un rôle important dans les habitudes de langage et dans les expressions. Pour les générations future, il sera coutume de dire la" french touch"...
Le plus inquiétant est d'avoir des chansons qui représentent la France à l'eurovision à moitié Anglaise. A croire que le Français fait mal aux oreilles !

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