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Je maintient que le problème dans ce que tu décris ne vient pas des films mais bien des gens qui « prennent ce qu'ils voient pour argent comptant ».

 

 

Moi je ne m'étonne pas, je suis très nul en histoire mais ça je connais. Je rappelle qu'à un an près, je suis né avec une maladie mentale d'après l'OMS, et j'ai 23 ans ! Plus rien de me surprend de ce coté ; je ne suis pas sûr que ça soit évident pour tout le monde.

 

Quant à l'article, je ne partage pas du tout ce point de vu. Je suis le premier a être ravi quand il y a des personnages gay dans les films et les séries, et il n'y en a pas assez de toute façon, mais c'est aussi très bien quand les personages en question ne sont pas résumés à leur homosexualité. Le sujet du film n'est pas l'homosexualité d'Alan Turing. En fait sa vie romantique en général n'est pas le sujet du film. Avec cette critique, et en décrivant Joan Clarke comme « sa partenaire romantique durant tout le film », je pense que c'est l'auteur de l'article lui même qui véhicule un certain préjugé : là où il y a un duo homme–femme, il doit y avoir de la romance, et inversement, si un personnage est gay, on doit le voir embrasser des hommes. Les trois derniers paragraphes du “1” de l'article, après la photo, sont dans le film (contrairement à ce que laisse penser la formulation).

 

 

Le film s'inspire de Alan Turing: The Enigma de Andrew Hodges.

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Je maintient que le problème dans ce que tu décris ne vient pas des films mais bien des gens qui « prennent ce qu'ils voient pour argent comptant ».

Non, désolé, mais c'est un peu facile de tout mettre sur le dos des gens qui prennent ce qu'ils voient pour argent comptant. A ce compte-là, et en poussant le raisonnement certes à l'extrême mais sans le changer, tu pourrais aussi dédouaner les journalistes qui racontent n'importe quoi, car après tout c'est aux gens de faire la part des choses. En présentant le film comme un biopic, en utilisant les vrais noms des personnages, il y a un message implicite sur la véracité de ce qui est montré.

 

Amuse-toi à faire un film (ou un livre) sur une personne vivante, avec son vrai nom ou de sorte qu'on ne puisse pas se tromper sur qui est représenté, et à déformer la réalité dans un sens qui ne lui est pas favorable : elle peut se retourner contre toi, et l'excuse de la fiction ne tient pas longtemps.

 

Et d'ailleurs, dans les vrais fictions, les scénaristes prennent bien soin de préciser dans le générique que les personnages sont fictifs etc...

 

 

Moi je ne m'étonne pas, je suis très nul en histoire mais ça je connais. Je rappelle qu'à un an près, je suis né avec une maladie mentale d'après l'OMS, et j'ai 23 ans ! Plus rien de me surprend de ce coté ; je ne suis pas sûr que ça soit évident pour tout le monde.

 

Quant à l'article, je ne partage pas du tout ce point de vu. Je suis le premier a être ravi quand il y a des personnages gay dans les films et les séries, et il n'y en a pas assez de toute façon, mais c'est aussi très bien quand les personages en question ne sont pas résumés à leur homosexualité. Le sujet du film n'est pas l'homosexualité d'Alan Turing. En fait sa vie romantique en général n'est pas le sujet du film. Avec cette critique, et en décrivant Joan Clarke comme « sa partenaire romantique durant tout le film », je pense que c'est l'auteur de l'article lui même qui véhicule un certain préjugé : là où il y a un duo homme–femme, il doit y avoir de la romance, et inversement, si un personnage est gay, on doit le voir embrasser des hommes. Les trois derniers paragraphes du “1” de l'article, après la photo, sont dans le film (contrairement à ce que laisse penser la formulation).

Dire que le sujet du film n'est pas l'homosexualité de Turing est osé, vu que sa fin tragique est totalement liée à cet aspect et que le film relate cette fin. Ce n'est pas LE sujet, mais c'est un des sujets. Du moins c'est un aspect important.

 

Je m'en fous de voir Turing embrasser un homme, mais par contre à partir du moment où sa vie sentimentale est évoquée, gonfler sa relation avec Joan Clarke et tirer un voile pudique sur le reste, c'est très hypocrite. Et hollywoodien et oscarisable certainement. 

 

 

Oui. Andrew Hodge qui d'ailleurs semblerait plutôt d'accord avec moi sur ce dernier point :

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2346828/Film-WW2-codebreaker-Alan-Turing-attacked-biographer-exaggerating-love-affair-woman-gay-says-Keira-Knightley-glamorous.html

 

Bon, mais je ne suis toujours pas arrivé à remettre le main sur la bio que je suis censé avoir :(

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Et d'ailleurs, dans les vrais fictions, les scénaristes prennent bien soin de préciser dans le générique que les personnages sont fictifs etc...

Malheureusement ce n'est pas un très bon exemple, car c'est aussi le cas d'un film comme The Imitation Game. Le paragraphe en fin de générique fait 5 ou 6 lignes ; seule la première ligne rappelle que c'est inspiré de faits réels, tout le reste est là pour rappeler que tout et n'importe quoi dans le film peut potentiellement avoir été trafiqué “for the purpose of fictitious dramatization” ou quelque chose comme ça.

 

Cela dit, j'éviterai d'utiliser l'argument de “le générique dit”, que ce soit pour ou contre, car nous savons tous les deux que ce n'est qu'un blabla purement légal bien loin de justifier quoi que ce soit.

 

Quant à la comparaison avec le journalisme, ça court-circuite la base même de mon raisonement qui est de dire que justement ce n'est pas le métier du cinéaste que de faire des documentaires, sauf exception (qui serait explicite). Alors que c'est le metier du journaliste que de relater la vérité. Pour moi ça n'a vraiment rien à voir et tu ne pousses pas mon raisonnement, tu l'appliques à un contexte où il ne s'applique pas.

 

Qu'il soit gay, c'est un aspect important mais ce n'est pas le sujet, c'est tout à fait ce que je pense. Là où j'ai l'impression d'avoir perçu les choses différemment (visiblement différemment de tout le monde, donc je ne sais pas trop pourquoi), c'est que pour moi il est évident (dans le film) que sa relation avec Joan Clarke n'est qu'un calcul pour la faire rester (ce qui n'est pas si saugrenu que ça), cohérent avec le fait qu'ils s'apprécient mutuellement sur le plan intellectuel (elle déclare dans le film que c'est mieux que la plupart des mariages, ce qui n'est pas totalement faux non plus…) ; ça n'a vraiment rien de sa “vie sentimentale”.

 

Mais je pense que tu as raison, j'ai dû passer à coté de l'aspect plus “bankable” de Keira Knightley ; je ne suis pas sensible à ses charmes. :P Cela dis l'article que tu cites arrive un peu trop tôt dans le développement du film et ce que pense l'auteur sur le choix du casting est totalement hors de propos (la photo d'illustration renforce mon avis là dessus) avant le tournage. Ce qu'il pense du script a beaucoup plus de valeur ; ils ne l'ont visiblement pas vraiment écouté, et ça je reconnais que c'est dommage (autant ne pas lui envoyer de script dans ce cas…).

 

Bon. :mellow: Je précise que maintenant j'atteint la limite du temps que je veux bien passer à “défendre” le film car je rappelle que pour moi, il ne mérite très clairement pas ne serait-ce que d'être nommé aux Oscar (enfin, si les Oscars avaient de la valeur, mais c'est une tout autre discussion :confused:), et donc c'est plus un exercice qu'autre chose. J'ai trouvé ça sympathique mais ce n'est pas le film du siècle… 

 

Sinon on peut toujours passer à tous les autres film-basé-sur-des-faits-réels-mais-en-fait-peut-être-pas en ce moment au ciné, parce que y'en à la pelle !  :rotfl:

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Bonsoir à tous,

Voici la nouvelle musique qui marche super bien en ce moment : le remix de ENiGMA de Daughter - Winter. On s'écarte de mon style habituel... ;)

https://www.youtube.com/watch?v=tDNFVIwaXVU

J'aime beaucoup. C'est sensuel et reposant (deux termes pas forcément antinomiques), ça donne envie d'écouter ça le dimanche matin pluvieux sous la couette (il me manque la pluie!)

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  • 1 month later...

Desproges disait "On a beau être le plus fin gourmet du monde, des fois on a juste envie de s'enfiler un camembert en plâtre et une rasade de rouge qui tache, tout en aimant ça !

J'adore leur clip et leur pochette !!! :P

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Décidément djeos, on a pas la même définition de ce que veut dire « bonne musique » ni les mêmes goûts musicaux.

Pour quelqu'un qui écoute de la Trance, c'est difficile de trouver mieux que ça. D'ailleurs, c'était déjà le cas il y a quelques années avec le classique

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Beaux gosses comme le sont les gars du groupe, les nanas ont sûrement fait ça gratos !

Beaux gosses comme le sont les gars du groupe, les nanas ont sûrement fait ça gratos !

C'est exactement en pensant à ça que je le suis dit que tout à un prix dans ce bas monde, et que parfois pour certains le prix est un tout petit peu plus élevé !!! Lol
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  • 3 weeks later...

Soirée Megadeth, le vilain petit frère de Metallica et un des piliers du thrash metal. Dave Mustaine était le "lead guitar" originel de Metallica, avant de se faire virer à coups de pompes dans le cul par le reste du groupe avant le premier album. Il a fondé Megadeth en suivant mais n'a jamais digéré l'épisode, surtout que son groupe est toujours resté dans l'ombre de Metallica. Il a pourtant pondu quelques morceaux remarquables, en voici deux :

 

"In My Darkest Hour" : morceau sombre... L'intro est captivante, en équilibre entre puissance et délicatesse. Puis vient un riff thrash typique sur un tempo moyen accompagné de descentes de manche, posant parfaitement l'atmosphère voulue. Après un break, le morceau va ensuite crescendo dans la tension, avant de se terminer sur le thème de l'intro. 

 

https://www.youtube.com/watch?v=nWHn9cl9Jiw

 

"Hangar 18" : morceau célèbre dans lequel les deux guitaristes enchaînent solo sur solo dans toute la seconde moitié. Mais ce qui pourrait n'être qu'une démonstration gratuite de virtuosité est ici très bien amené et construit, on y croit, on se laisse porter, et à la fin on trouve le morceau bien trop court ! 

 

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Comment ils font les mecs pour avoir une tignasse pareille ?!

 

(bon c'est vrai que moi à 5 ans j'étais toujours chauve et j'ai culminé à 5 cm maxi à 18 ans en pleine époque cheveux longs !!! Lol)

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