L'événement spécial annoncé la semaine dernière (voir dépêche :
Un Special Event le 19 janvier) commencera à 16h, heure française. Comme le suggère le carton d'invitation ci-dessous, il faut s'attendre à des annonces concernant l'éducation seulement, et même si des nouveautés à propos de l'iPad sont certainement à attendre, il n'y aura probablement aucune nouveauté matérielle.
Comme à notre habitude, nous garderons cette page à jour tout au long de l'événement, vous proposant de suivre en direct et en français l'intégralité des annonces. Il est néanmoins à noter que cette conférence est nettement moins importante que celles auxquelles nous avons l'habitude d'assister, et que le flux d'informations devrait donc être un peu moins important. Rendez-vous sur cette page à 16h, et bon direct à tous !
15:34
La presse attend dans le froid, à l'extérieur du musée Guggenheim. Encore 25 minutes !
15:45
Les journalistes, peu nombreux, font leur entrée dans le musée.
15:53
Voici une image de l'intérieur de la salle de conférences, provenant du site
SlashGear. On distingue deux iMac.
15:55
Très peu de personnes sont présentes dans la salle. Comme prévu, il faut s'attendre à un événement de moindre ampleur. Début dans quelques minutes...
15:59
Phil Schiller est sur scène ! Il rappelle que Apple est intimement liée au monde de l'éducation, et que la firme de Cupertino est heureuse de pouvoir aider les étudiants dans leurs études (source image
CNet).
L'iPad est notamment un vecteur d'apprentissage... Le président du marketing d'Apple rappelle qu'obtenir un diplôme est très difficile.
16:04
Une vidéo concernant l'éducation est montrée au public. Des professeurs expliquent que les écoliers / étudiants ont du mal à apprendre, sont parfois ennuyés... Apple peut aider.
16:06
Plus de 20 000 applications relatives à l'éducation sont disponibles sur l'iPad. Aujourd'hui, Apple va aborder deux sujets majeurs, et le premier concerne sans surprise les livres scolaires.
Les désavantages des livres en papier sont énumérés : lourds, pas interactifs, rapidement abimés, ne pouvant pas être mis à jour, et ne proposant pas de fonctionnalité de recherche... Apple présente donc iBooks 2, qui propose tout le contraire.
16:13
Quelques exemples de manuels sont montrés au public. Bien évidemment, ils tirent tous les avantages de l'iPad. On peut par exemple cliquer sur un mot pour obtenir sa définition, visionner des vidéos, lire le livre en mode portrait ou paysage... Comme sur tous les livres, il y a un sûr un index, des numéros de page... Si un livre propose une galerie photos, ces dernières sont zoomables avec deux doigts... On peut également annoter le livre, consulter des cartes (dans l'exemple d'un livre de géographie)... Des fiches de révisions personnalisables sont également proposées... Il y a même des quizz !
16:20
Et voilà pour iBooks 2, qui sera disponible gratuitement aujourd'hui.
16:22
Mais Apple ne va bien sûr pas s'arrêter là, et va proposer un logiciel qui permettra de créer très facilement des manuels scolaires, mais aussi des livres : iBooks Author. Il s'agit d'un éditeur
WYSIWYG, apparemment extrêmement simple à utiliser.
On peut intégrer toutes sortes de widgets (Dashboard), et même des présentations Keynote. La création de livres est réellement à la portée de n'importe qui. Une fois un livre fini, on peut le publier directement sur l'iBooks store.
16:31
iBooks Author sera gratuit, et disponible aujourd'hui sur le Mac App Store. Voilà une bonne idée pour inciter les auteurs à s'y intéresser...
16:33
Les livres scolaires proposés dès aujourd'hui coûtent 15 dollars ou moins. Il s'agit d'un achat définitif, pas d'une location. Phil Schiller annonce avoir reçu un grand nombre de conseils de la part de grands noms du milieu, comme Pearson, McGraw Hill et Houghton Mifflin Harcourt, qui représentent à eux trois 90% du marché américain du livre scolaire. Quelques titres seront disponibles dès aujourd'hui.
16:37
Plusieurs exemples de livres, puis une vidéo sont montrés.
16:42
On rappellera que si iBooks Author est gratuit, Apple prélève bien 30% du montant des ventes réalisées sur l'iBook Store ! Pour le moment, la disponibilité se limite aux États-Unis.
16:45
Eddy Cue monte sur scène, et va parler de la deuxième partie de la conférence d'aujourd'hui. Apple veut aider les professeurs à donner leurs cours, et nous allons donc parler d'iTunes U.
Le système va être revu, avec la création d'une application pour que les étudiants puissent récupérer les cours de leurs professeurs directement sur leur iPad.
Les informations données sur l'application sont très complètes, avec les heures de bureau des professeurs, notes, divers contenus, cours, dates d'examen, liens...
16:54
iTunes U existe déjà, mais cette nouvelle version est infiniment plus complète ! Apple se place au centre de l'enseignement, avec le matériel et le logiciel pour toute l'expérience de l'enseignement et l'apprentissage.
16:55
iTunes U reste bien sûr gratuit, et la nouvelle version sera disponible dès aujourd'hui dans 123 pays. Apple a bien sûr passé des accords avec un certain nombre d'universités pour que du contenu soit disponible immédiatement.
16:57
Phil Schiller récapitule les annonces du jour, et est bien évidemment très enthousiaste à propos des nouveautés présentées. Les membres de la presse sont remerciés pour leur présence, et sont invités à tester les nouveautés sur des tablettes de démonstration. C'est fini ! Comme prévu, la conférence d'aujourd'hui a donc uniquement été à propos de l'éducation et particulièrement de l'iPad.
17:00
Merci à tous pour votre fidélité !
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bebert7700
19 janvier 2012 à 16:29
ca donne envie de redevenir étudiant je trouve! ^^
Sylvain
19 janvier 2012 à 16:40
Ah, si j'avais eu ça au collège/lycée, au lieu de mes cartables de 15 kilos !
bebert7700
19 janvier 2012 à 16:49
j'avoue! ^^ En plus moi personnellement ca m'aurait vraiment plus branché des livres interactif, et ca m'aurait plus donné envie d'aller aux cours! J'espère qu'il y en aura des gratuits!
bebert7700
19 janvier 2012 à 17:01
merci a toi Sylvain pour le direct! Bien qu'on dirait que je sois le seul! ^^
Filipon
19 janvier 2012 à 17:11
Super retour de la présentation ! Merci de cette qualité systématique
Macbeth
19 janvier 2012 à 17:14
On devrait étudier toute notre vie avec des outils comme ça !
iMusic
19 janvier 2012 à 17:46
Apple cherche drôlement à aider les profs, dis donc.
"Les livres scolaires proposés dès aujourd'hui coûtent 15 dollars ou moins. Il s'agit d'un achat définitif, pas d'une location."
C'est trop gentil ! 15$ pour louer 1 livre, ils ont vu ça où ? À Beverly Hills ?
À 10$ maxi le livre (hors dîme Apple), pas sûr que les éditeurs se ruent sur le truc en ces temps de disette, surtout que le concept implique 1 iPad par élève, de quoi pousser l'éducation nationale à la ruine. Vu les millions que ça représente (sans compter la casse), ça fait un sacré paquet de postes de professeurs en moins. Ou quand l'éducation sert de prétexte pour tout et n'importe quoi. Qui à part des marchands de tablettes et 3 geeks peut réellement y croire ? Qu'ils parlent de loisirs plutôt et d'activités parascolaires. Là, oui.
Le concept reste cependant séduisant pour les étudiants d'un certain âge, en complément; plutôt que pour les élèves de primaire qui doivent apprendre l'effort et dont l'équipement informatique et l'approche trop ludique a fait ses preuves … vu le taux d'analphabètes qui entrent maintenant en 6ème. Les gamins sont déjà bouffés par les écrans de toute sortes. D'ailleurs, certaines écoles réputées bannissent les écrans informatiques pour les enfants.
L'iPad pour s'amuser intelligemment en dehors des cours ou pour un joli exposé, oui. L'iPad omniprésent sur les bancs de l'école, ça sent plus le gros business qui prend l'éducation comme prétexte.
Les
tablettesliseuses à encre numérique finiront par envahir les écoles, c'est évident, mais à bas coût, quand les liseuses couleur seront à moins de 70€ (d'ici 2 ans environ). Pour le moment, les établissements scolaires ne sont pas des geeks fortunés prêts à claquer des milles et des cents par élève pour voir le joli dessin bouger sur des jouets à 500€ pièce.iMusic
19 janvier 2012 à 17:47
Et merci pour la présentation. Excellente comme d'hab !
pim
19 janvier 2012 à 21:41
Excellente conférence, annonces géniales.
Néanmoins, un petit point négatif : le prix des livres. 15 $ c'est juste 15 $ de trop. J'estime que la connaissance doit être accessible à tous. Et là tout d'un coup l'équation devient plus virtueuse : sur les quatre années de collège et les trois années de lycée, les élèves dépensent 1400 € en livres. Largement de quoi s'acheter trois iPads !
iChe
19 janvier 2012 à 21:44
Pas en physique chimie en tout cas, puisque tu leur offriras tes bouquins. N'est ce pas ?
pim
19 janvier 2012 à 22:08
Exact ! Les livres gratuits existent déjà en Maths au collège, et on peut s'attendre à ce que le petit comité de rédaction couvre aussi le lycée. En SVT nous avons les œuvres de ce cher collègue le docteur et professeur Raynal. Donc il reste la PC
pehache
20 janvier 2012 à 00:12
L'éducation nationale devrait créer elle-même les manuels électroniques (ce ne sont pas les compétences qui manquent en interne, en tous cas pour le contenu) et les diffuser sous licenses libres, dans des formats libres.
Livance
20 janvier 2012 à 02:13
Le principe du livre électronique n'est pas si mal, mais celui du livre électronique sur iPad est plus limité, je pense. Même si, effectivement, c'est très interactif, l'utilisation pendant plusieurs heures consécutives d'un bouquin sur iPad reste très désagréable. Et les eBook comme le Kindle Amazon sont trop peu maniables pour des livres plus conséquents.
L'éducation reste une affaire d'impression... pour encore quelques décennies au moins. Annoter, surligner, comparer des sources d'information... Tout cela n'est encore possible qu'avec les livres!
Xire
24 janvier 2012 à 10:21
Je ne suis pas contre le progrès mais, je vais surement en révolter plus d'un, les livres électroniques est la plus grande connerie au monde. Excusez moi de dire cela mais c'est le cas, un livre sans pouvoir le tenir dans ses mains, faire défiler toutes les pages entre ses doigts, sentir l'odeur de l'impression, ce n'est pas un livre !
C'est le seul point ou je suis fermement opposé dans le domaine de l'informatique.
None
30 janvier 2012 à 15:22
Il faut faire la différence entre livre scolaire/scientifique et livre roman.
Autant les bouquins electronique du genre roman peuvent être critiquable, autant les bouquin électronique de la presse spécialisé, scientifique notamment, comme les revues internationale du genre nature et autre c'est super pratique.
Pouvoir se proccurer un grand nombre de titre directement sur internet dès qu'on en a besoin pour un article (des bases de données spécialisées existent déjà, permettant via abonnement de se procurer tous les articles que l'on veut, une sorte de licence globale) est vraiment très pratique. De plus le référencement systématique et la recherche en plein texte permettent de nous faire gagner des semaines (sans exagérer) de recherches en bibliothèques.
Apple est sur ce créneaux, il ne parle pas simplement de livre mais bel et bien d'outils de travail. On ne lis pas un bouquin scolaire pour se détendre. La dématérialisation de la presse permet une recherche rapide et efficace et une compilation des données impossible ou très fastidieuses sur papier.
Actuellement je bosse sur un texte, j'ai pu en quelques minutes me procurer plus de 70 articles en rapport plus ou moins direct avec mon thème, il ne me reste plus qu'à les éplucher (ce que je suis en train de faire), tout en gardant de côté ce qui me sera utile.
Antoine
4 février 2012 à 09:23
Juste un détail, je ne pense pas, comme le sous-entend beaucoup, que ce type de produit s'adresse à des structure comme l'Education Nationale (exit collèges et lycées), mais d'avantage au écoles supérieurs privées et grandes écoles. Le coût unitaire d'un livre se trouvant souvent autour des 60/100€ l'intérêt se voit assez vite
De plus les gens n'offre pas souvent un iPad à leur enfant (enfin, pas les miens ^^ et l'Education Nationale encore moins)
pim
4 février 2012 à 13:35
Effectivement, le prix double facilement entre les livres pou le secondaire et les livres pour le supérieur (en même temps que le public visé est divisé par facilement dix !). Beaucoup de professeurs de facultés ont déjà un polycopié de cours, donc iBA va leur permettre de s'autopublier plus facilement.