Apple s'est une nouvelle fois officiellement opposée au
sideloading, cette fois auprès du Sénat américain qui discute actuellement d'une loi qui obligerait l'entreprise à permettre ses clients d'installer des applications téléchargées en dehors de l'App Store. Apple s'est exprimée au sujet de la
proposition de loi S. 2710 par la plume de Tim Powderly, lobbyiste en chef de Cupertino, dans une lettre obtenue par
Bloomberg.
En essence,
« le sideloading permettrait à des acteurs malveillants d'échapper aux protections mises en place par Apple en distribuant des apps sans les cruciales vérifications de sécurité et de confidentialité. Cela permettrait au malwares, aux arnaques et à l'exploitation de données de proliférer ». Il ajoute craindre que cette nouvelle législation facilite la vie des réseaux sociaux, dont les pratiques sont souvent décriées et qui doivent aujourd'hui composer avec les barrières mises en place par Apple.
Visuel du livre blanc d'Apple sur le sideloading
La proposition de loi a de bonnes chances d'être adoptée par le Comité judiciaire du Sénat des États-Unis, le texte ayant des soutiens bi-partisans. Remporter le vote devant le Sénat devrait être une autre affaire. Cela fait plusieurs années qu'Apple s'oppose à l'ouverture de l'iPhone à des App Stores alternatifs, et on a beaucoup entendu parler du
sideloading à l'occasion
du procès d'Epic Games, qui voulait forcer Apple à accepter des méthodes de paiement alternatives qui permettraient aux éditeurs de contourner la fameuse commission de 15% à 30% de l'App Store.
Mise à jour 4 février 2022 à 16:20 :
Sans surprise, la proposition de loi a été adoptée par le Comité judiciaire : elle aura droit à un passage au vote devant le Sénat.
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