Le futur successeur de Tim Cook devrait être choisi par promotion interne. C'est en tout cas ce que souhaite le CEO actuel, a-t-il déclaré à l'occasion d'un long entretien avec Dua Lipa. Tim Cook a expliqué, sans grande surprise, que plusieurs personnes étaient formées et prêtes à prendre sa succession si quelque chose venait à lui arriver. Il n'a bien sûr rien dévoilé sur ses profils favoris, mais il ne voudrait en tout cas pas qu'Apple recrute un col blanc interchangeable en provenance d'une autre société.
Nous sommes une entreprise qui croit dans les plans de succession et nous avons des plans de succession très détaillés parce que quelque chose d'imprédictible peut toujours arriver, je peux tomber dans la rue demain. [...] Mon travail est de préparer plusieurs personnes, qu'elles aient ce qu'il faut pour réussir, et je veux vraiment que le prochain CEO vienne d'Apple, donc c'est mon rôle qu'il y ait plusieurs profils entre lesquels le conseil d'administration pourra choisir.
À partir de 38:58
Parmi l'équipe dirigeante actuelle d'Apple, c'est sans doute Jeff Williams qui a le profil le plus proche de celui de Tim Cook. Actuel directeur de l'exploitation (COO) d'Apple occupe l'ancien poste de Tim Cook (entré chez Apple en 1998), brillant gestionnaire et spécialiste de la chaîne d'approvisionnement. Ce ne serait cependant pas un choix d'avenir : il a 60 ans, seulement trois de moins que Tim Cook.
L'équipe dirigeante actuelle d'Apple
Tim Cook n'a d'ailleurs aucune intention de quitter son poste de sitôt, et il l'a de nouveau confirmé à Dua Lipa : « je ne sais pas combien de temps je serai là. J'adore être là et je m'imagine pas ma vie ailleurs, donc je vais rester là encore un moment. » Lorsque Tim Cook prendra sa retraite, l'organigramme d'Apple aura peut-être eu le temps de changer.
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On était nombreux à le voir comme un CEO de transition en 2011, mais ça fait déjà 12 ans qu’il occupe ce poste. Soit presque autant que Steve Jobs après son retour en 97, qui était resté 14 ans à la tête d’Apple.
Certes, il apporte beaucoup moins de « magie » que Jobs, moins de prise de risque, mais il aura marqué son ère mine de rien le Cook.
@Pehache: ne parlons pas de diversité ethnique non plus. Là où dans la Sillicon Valley, les ingénieurs d'origine indienne ou d'un pays asiatique pullulent.
@pehache: je crois qu’il faut plus y voir une question de choix personnel que de ségrégation sexiste. Beaucoup de femmes renoncent aux sacrifices qu’impliquent d’occuper un poste de haut dirigeant afin de privilégier d’autres priorités.
@Punkylex : Il ne faut pas inverser le problème : ce sont les inégalités hommes / femmes au sein du couple qui sont responsables des inégalités au travail. Dans la plupart des couples, la majorité des corvées domestiques sont encore et toujours assurées par les femmes, et leur carrière passe en second.
Pourquoi faudrait-il une parité sexuelle obligatoire ?
Oui 2 femmes sur 12 mais moins de femmes bossent dans la tech d'une manière générale et c'est pas seulement à cause de discrimination (aujourd'hui elle a même plutôt tendance à être positive avec des quotas) mais aussi par choix.
S'il y a moins de femmes, logiquement il y aura aussi moins de candidates à ce poste.
Il faut arrêter avec les quotas car c'est une discrimination. La compétence doit privilégier sur le reste même si il n'y a pas de parité. C'est du mérite.
Le monde est fait d'inégalité car les inégalités font la diversité. Et pour celles qui relèvent des tâches domestiques, il me semble qu'elles doivent rester dans la sphère privée. Les couples s'organisent comme ils veulent pour trouver leur équilibre.
@DKSnake : les compétences et le mérite qui seraient les seuls critères de progression au sein des entreprise (ou de toute autre organisation), à fortiori dans les grosses entreprises, c'est un mythe complet. Ca n'a jamais été le cas, ni hier ni aujourd'hui. Entre autres le copinage (au sens très large) est une composante extrêmement importante, les gens s'entourent spontanément d'autres gens qui leur ressemblent, voire qu'ils connaissent déjà, et c'est une part importante d'explication dans la sous-représentation des femmes ou de tout un tas de groupes. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que le réseau compte autant que le reste, et parfois plus que le reste, dans une carrière. Tout cela est connu et étudié, ce ne sont pas des fantasmes de féministes hystériques.
@Youri Oui, une belle brochette de mâles blancs... Comme probablement la grosse majorité de ceux qui trouvent ça "normal" dans les commentaires.
@pehache: Je n'ai pas dis que la progression par le mérite était appliquée de partout. Je n'ai pas dis que je trouvais ça normal non plus. Je dis que l'on devrait faire en sorte d'aller vers cet objectif. Et ce n'est pas en appliquant une discrimination (dites positive) avec des quotas ou autre mécanisme qui va aider l'entreprise. Cela voudrais dire que les incompétents auraient leur place au même titre que les compétents et à ce niveau de responsabilité, cela peut être dangereux...
Ensuite, ton analyse sur les effets du copinage n'est pas forcément celle que tu décris. On ne s’entoure pas forcément de gens qui nous ressemble. Au contraire, on peut chercher à avoir des gens différents , avec un parcours différent pour avoir une vision différente pour un état d'esprit de contradiction. Par ailleurs, le copinage n'est pas forcément un frein à la sous représentation des femmes. Justement, tu as des cas où une femme aura un poste parce qu'elle connait bien la personne qui peut la nommer. Le copinage marche dans les deux sens.
Une entreprise privée doit restée privée et la puissance publique doit arrêter de mettre ses gros doigts dans sa gestion surtout quand on voit les résultats...
J'ai travaillé un temps dans une société de 400 personnes, dans un région à forte mixité, et sociale, et d'origine.
Il y avait exactement 3 collègues, pas un de plus, qui était d'origine maghrébine ! Et encore, car celui qui était ingénieur avait été repris lors d'une fusion, le comptable avait commencé comme interim et pour le troisième, je ne sais pas.
3 sur 400 !
Heureusement, un manager français (de chez français, je précise) a été engagé et il a pratiqué une forme de discrimination positive en engageant équitablement. En moins de 5 ans, il avait triplé ce nombre.
Il n'y a pas de hasard. Je ne dis pas que c'était le résultat d'une "décision" de ne pas engager des personnes de la mixité, mais que ça arrangeait bien tout le monde !
@DKSnake Une entreprise privée évolue au sein d'une société qui a des lois auxquelles elle doit se conformer, elle n'est pas hors sol.
Quiconque travaille dans une grosse structure et observe ce qui se passe autour de lui peut constater que la compétence et le mérite n'ont jamais été les seuls critères de progression. C'est un mythe, une fable, qui repose sur une autre fable qui est que les individus agissent forcément dans l'intérêt de l'entreprise. Les individus agissent dans leur intérêt propre, intérêt qui peut coincider avec celui de l'entreprise mais pas forcément. Bref, évoquer le spectre l'incompétence dès qu'on parle de rééquilibrer les proportions H/F (ou autres), tout en faisant comme si d'habitude la compétence était l'alpha et l'oméga qui régissait tout, c'est de l'ordre du chiffon rouge opportun.
Quand j'ai fait mes études d'ingénieur il y avait 10% de filles dans l'école. Ma fille a fait la même école récemment (pur hasard des concours) et il y a maintenant 30% de filles. Celles qui sont là au-delà des 10% initiaux seraient incompétentes ?
Sur le fait qu'on s'entoure spontanément de personnes à notre image ce n'est pas moi qui l'invente, c'est une tendance naturelle de l'être humain. N'importe quel anthropologue te le dira.
@pehache: Souvent dans ce genre de sujet, le risque c'est de tomber rapidement dans la caricature. Je n'ai pas dit que les entreprises étaient hors sol ni que les femmes étaient moins compétentes que les hommes. Ceci étant dit, il est important de toujours cibler l'objectif dans un problème. Sur la question de la diversité H/F ou ethnique en entreprise, il faut d'abord je pense se poser la question si c'est un problème ou pas. Si dans une entreprise il y a 80% de femmes (ou d'hommes) et qu'elles sont compétentes, pour moi il n'y a pas de problème. Ensuite, s'interroger si il y a eu une injustice dans le choix des Hommes (avec un grand H) et pourquoi.
Moi je crois au mérite. C'est ce qui fait de l'Homme (toujours avec un grand H) ce qu'il est, ce qui le rend légitime et lui donne de l'espoir. Si vous occupez un poste, nul doute que vous pensez que vous le méritez. Pour reprendre l'exemple de votre fille, elle a réussi à entrer dans l'école par concours donc c'est grâce à son travail et c'est son mérite. Dans la situation où il y aurait eu un quota défavorable pour les femmes, c'est à dire pas assez d'hommes postulant pour l'école, elle aurait pu être refusée. C'est une injustice et c'est pour cela que je suis contre les quotas car il exclu et donne le sentiment aux gens sélectionnés que la place leur est due. Pire, il rabaisse la personne qui doit son poste à un quota et non à ses qualités.
On s'éloigne du mérite et on creuse les inégalités au lieu de le favoriser dans notre société. D'autre solutions peuvent fonctionner, avec pourquoi pas l'impôt négatif.
Après si seulement l'objectif est juste d'afficher une parité parfaite dans une slide sur keynote, oui le quota est une mesure mais je pense qu'elle n'est pas dans l'intérêt de l'entreprise.
Je me demande si on n'est pas un peu hors sujet là
Perso je suis dans un établissement comportant 75% de femme, et tant qu'homme, cela ne me pose aucun soucis
Je trouve que les quotas (Sciences Po, nos députés…) sont une joyeuse connerie.
Si une année il doit y avoir 60% de femmes en tant que députés, ça ne me gêne absolument pas.
Il y a 95% de femmes dans ma direction et ça ne me pose aucun problème.
N’oublions pas que bon nombre d’études et de « sujets sociaux » sont amenés par des wokistes. Ouvrons les yeux.
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Macintosh
21 novembre 2023 à 10:52
On était nombreux à le voir comme un CEO de transition en 2011, mais ça fait déjà 12 ans qu’il occupe ce poste. Soit presque autant que Steve Jobs après son retour en 97, qui était resté 14 ans à la tête d’Apple.
Certes, il apporte beaucoup moins de « magie » que Jobs, moins de prise de risque, mais il aura marqué son ère mine de rien le Cook.
Zarck
21 novembre 2023 à 11:09
Une IA va être créée à partir de toutes les infos qu'on a sur Steve Jobs.

Yann7
21 novembre 2023 à 13:39
Je crois savoir que la succession à la tête d'Apple se passera mieux que celle du groupe Lagardère.
pehache
21 novembre 2023 à 15:31
2 femmes sur 12 dans ce trombino. Pas si progressistes que l'image qu'ils veulent donner, chez Apple.
matt
21 novembre 2023 à 15:32
C’est sûr que ça va être Jeff Williams.
Youri
21 novembre 2023 à 18:25
@Pehache: ne parlons pas de diversité ethnique non plus. Là où dans la Sillicon Valley, les ingénieurs d'origine indienne ou d'un pays asiatique pullulent.
Punkylex
21 novembre 2023 à 18:43
@pehache: je crois qu’il faut plus y voir une question de choix personnel que de ségrégation sexiste. Beaucoup de femmes renoncent aux sacrifices qu’impliquent d’occuper un poste de haut dirigeant afin de privilégier d’autres priorités.
kikinou6
21 novembre 2023 à 18:44
Je parie sur CRAIG
Fromgardens
21 novembre 2023 à 19:22
@Punkylex : Il ne faut pas inverser le problème : ce sont les inégalités hommes / femmes au sein du couple qui sont responsables des inégalités au travail. Dans la plupart des couples, la majorité des corvées domestiques sont encore et toujours assurées par les femmes, et leur carrière passe en second.
Macintosh
21 novembre 2023 à 19:33
Pourquoi faudrait-il une parité sexuelle obligatoire ?
Oui 2 femmes sur 12 mais moins de femmes bossent dans la tech d'une manière générale et c'est pas seulement à cause de discrimination (aujourd'hui elle a même plutôt tendance à être positive avec des quotas) mais aussi par choix.
S'il y a moins de femmes, logiquement il y aura aussi moins de candidates à ce poste.
d@n
21 novembre 2023 à 19:49
Si c’est Eddy Cue, Apple est foutue…
DKSnake
21 novembre 2023 à 21:20
Il faut arrêter avec les quotas car c'est une discrimination. La compétence doit privilégier sur le reste même si il n'y a pas de parité. C'est du mérite.
Le monde est fait d'inégalité car les inégalités font la diversité. Et pour celles qui relèvent des tâches domestiques, il me semble qu'elles doivent rester dans la sphère privée. Les couples s'organisent comme ils veulent pour trouver leur équilibre.
pehache
21 novembre 2023 à 23:21
@DKSnake : les compétences et le mérite qui seraient les seuls critères de progression au sein des entreprise (ou de toute autre organisation), à fortiori dans les grosses entreprises, c'est un mythe complet. Ca n'a jamais été le cas, ni hier ni aujourd'hui. Entre autres le copinage (au sens très large) est une composante extrêmement importante, les gens s'entourent spontanément d'autres gens qui leur ressemblent, voire qu'ils connaissent déjà, et c'est une part importante d'explication dans la sous-représentation des femmes ou de tout un tas de groupes. Ce n'est pas pour rien qu'on dit que le réseau compte autant que le reste, et parfois plus que le reste, dans une carrière. Tout cela est connu et étudié, ce ne sont pas des fantasmes de féministes hystériques.
@Youri Oui, une belle brochette de mâles blancs... Comme probablement la grosse majorité de ceux qui trouvent ça "normal" dans les commentaires.
Horaels
21 novembre 2023 à 23:51
Je suis mâle blanc et je trouve ça normal.
VanZoo
22 novembre 2023 à 00:45
On ne juge pas une personne à ce qu’elle a entre les jambes ni à la couleur de sa peau… etc
DKSnake
22 novembre 2023 à 07:42
@pehache: Je n'ai pas dis que la progression par le mérite était appliquée de partout. Je n'ai pas dis que je trouvais ça normal non plus. Je dis que l'on devrait faire en sorte d'aller vers cet objectif. Et ce n'est pas en appliquant une discrimination (dites positive) avec des quotas ou autre mécanisme qui va aider l'entreprise. Cela voudrais dire que les incompétents auraient leur place au même titre que les compétents et à ce niveau de responsabilité, cela peut être dangereux...
Ensuite, ton analyse sur les effets du copinage n'est pas forcément celle que tu décris. On ne s’entoure pas forcément de gens qui nous ressemble. Au contraire, on peut chercher à avoir des gens différents , avec un parcours différent pour avoir une vision différente pour un état d'esprit de contradiction. Par ailleurs, le copinage n'est pas forcément un frein à la sous représentation des femmes. Justement, tu as des cas où une femme aura un poste parce qu'elle connait bien la personne qui peut la nommer. Le copinage marche dans les deux sens.
Une entreprise privée doit restée privée et la puissance publique doit arrêter de mettre ses gros doigts dans sa gestion surtout quand on voit les résultats...
Sethenès
22 novembre 2023 à 11:37
J'ai travaillé un temps dans une société de 400 personnes, dans un région à forte mixité, et sociale, et d'origine.
Il y avait exactement 3 collègues, pas un de plus, qui était d'origine maghrébine ! Et encore, car celui qui était ingénieur avait été repris lors d'une fusion, le comptable avait commencé comme interim et pour le troisième, je ne sais pas.
3 sur 400 !
Heureusement, un manager français (de chez français, je précise) a été engagé et il a pratiqué une forme de discrimination positive en engageant équitablement. En moins de 5 ans, il avait triplé ce nombre.
Il n'y a pas de hasard. Je ne dis pas que c'était le résultat d'une "décision" de ne pas engager des personnes de la mixité, mais que ça arrangeait bien tout le monde !
pehache
22 novembre 2023 à 12:27
@DKSnake Une entreprise privée évolue au sein d'une société qui a des lois auxquelles elle doit se conformer, elle n'est pas hors sol.
Quiconque travaille dans une grosse structure et observe ce qui se passe autour de lui peut constater que la compétence et le mérite n'ont jamais été les seuls critères de progression. C'est un mythe, une fable, qui repose sur une autre fable qui est que les individus agissent forcément dans l'intérêt de l'entreprise. Les individus agissent dans leur intérêt propre, intérêt qui peut coincider avec celui de l'entreprise mais pas forcément. Bref, évoquer le spectre l'incompétence dès qu'on parle de rééquilibrer les proportions H/F (ou autres), tout en faisant comme si d'habitude la compétence était l'alpha et l'oméga qui régissait tout, c'est de l'ordre du chiffon rouge opportun.
Quand j'ai fait mes études d'ingénieur il y avait 10% de filles dans l'école. Ma fille a fait la même école récemment (pur hasard des concours) et il y a maintenant 30% de filles. Celles qui sont là au-delà des 10% initiaux seraient incompétentes ?
Sur le fait qu'on s'entoure spontanément de personnes à notre image ce n'est pas moi qui l'invente, c'est une tendance naturelle de l'être humain. N'importe quel anthropologue te le dira.
DKSnake
22 novembre 2023 à 17:33
@pehache: Souvent dans ce genre de sujet, le risque c'est de tomber rapidement dans la caricature. Je n'ai pas dit que les entreprises étaient hors sol ni que les femmes étaient moins compétentes que les hommes. Ceci étant dit, il est important de toujours cibler l'objectif dans un problème. Sur la question de la diversité H/F ou ethnique en entreprise, il faut d'abord je pense se poser la question si c'est un problème ou pas. Si dans une entreprise il y a 80% de femmes (ou d'hommes) et qu'elles sont compétentes, pour moi il n'y a pas de problème. Ensuite, s'interroger si il y a eu une injustice dans le choix des Hommes (avec un grand H) et pourquoi.
Moi je crois au mérite. C'est ce qui fait de l'Homme (toujours avec un grand H) ce qu'il est, ce qui le rend légitime et lui donne de l'espoir. Si vous occupez un poste, nul doute que vous pensez que vous le méritez. Pour reprendre l'exemple de votre fille, elle a réussi à entrer dans l'école par concours donc c'est grâce à son travail et c'est son mérite. Dans la situation où il y aurait eu un quota défavorable pour les femmes, c'est à dire pas assez d'hommes postulant pour l'école, elle aurait pu être refusée. C'est une injustice et c'est pour cela que je suis contre les quotas car il exclu et donne le sentiment aux gens sélectionnés que la place leur est due. Pire, il rabaisse la personne qui doit son poste à un quota et non à ses qualités.
On s'éloigne du mérite et on creuse les inégalités au lieu de le favoriser dans notre société. D'autre solutions peuvent fonctionner, avec pourquoi pas l'impôt négatif.
Après si seulement l'objectif est juste d'afficher une parité parfaite dans une slide sur keynote, oui le quota est une mesure mais je pense qu'elle n'est pas dans l'intérêt de l'entreprise.
JCHO
22 novembre 2023 à 17:36
Je me demande si on n'est pas un peu hors sujet là

Perso je suis dans un établissement comportant 75% de femme, et tant qu'homme, cela ne me pose aucun soucis
Spinnozza
22 novembre 2023 à 18:29
Je trouve que les quotas (Sciences Po, nos députés…) sont une joyeuse connerie.
Si une année il doit y avoir 60% de femmes en tant que députés, ça ne me gêne absolument pas.
Il y a 95% de femmes dans ma direction et ça ne me pose aucun problème.
N’oublions pas que bon nombre d’études et de « sujets sociaux » sont amenés par des wokistes. Ouvrons les yeux.