C'est une faille absolument majeure qui vient d'être découverte au sein de Group FaceTime, la fonctionnalité qui permet de réaliser des appels ou des visioconférences à plus de deux participants. Lorsqu'un utilisateur appelle un correspondant et ajoute son propre numéro de téléphone à la conversation, le son du correspondant est alors automatiquement activé même si ce dernier n'a pas décroché ! Si le correspondant appuie sur le bouton d'allumage du téléphone, c'est alors la vidéo qui est activée et envoyée à son insu, alors que son iPhone affiche toujours l'interface de l'appel entrant avec les boutons permettant d'accepter ou de décliner l'appel... Vous pouvez retrouver le fonctionnement de ce bug monumental dans la vidéo ci-dessous, réalisée par nos confrères américains de MacRumors :
Suite à la découverte de ce bug, Apple a très rapidement désactivé Group FaceTime au niveau mondial, purement et simplement : il n'est actuellement plus possible de réaliser des appels ou des visioconférences de groupe. Dans une déclaration au site Axios, Apple a affirmé que « nous sommes au courant de ce problème et nous avons identifié un correctif qui sera déployé dans une mise à jour logicielle plus tard cette semaine ». Il s'agit d'une faille très importante, mais Apple a au moins le mérite d'avoir réagi très rapidement suite à sa découverte. Rendez-vous donc dans quelques jours...
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C'est l'une des raison qui fait que je suis sceptique avec les véhicules autonomes.
Rien à voir avec Apple en particulier mais c'est une question d'approche. Les géants du logiciel ont une attitude "complaisante" avec les bugs.
Alors que ceux qui programment les micro-contrôleurs des véhicules ont une approche extrêmement défensive car c'est dans la culture des sociétés automobiles. Quand on produit des masses souvent supérieures à la tonne et propulsées à plus de 30m/s, (108 km/h), ça fait réfléchir.
Je pense également que des voies "réservées" aux véhicules autonomes seront indispensable, mais c'est un autre problème.
@Sethenès:
je vous rejoins car cette "complaisance" est motivée par les habituelles raisons économiques puisque les produits sont à destination du "grand publique", et qu'à ma connaissance seule l'aéronautique industrielle garantie du zéro bug...
@ Sethénès: l'objectif final à long terme est que dans les villes, les voitures ne seraient plus qu'autonomes. Elles n'auraient donc pas besoin d'aller aussi vite que les véhicules actuels, puisque l'absence d'embouteillages permise par une gestion efficace des flux à distance, rendrait prévisible la durée de trajet. Tout en diminuant les risques d'accidents, provoqués par des bugs ou situations exceptionnelles non prévues.
Malgré les éventuels bugs de la voiture autonome, celle-ci sera toujours plus sécurisante que les actuelles conduites par nombre d'être humains fatigués, bourrés, distraits ou cons
Heureusement, des boites sérieuses comme Mercedes ou Bosch travaillent aussi sur le sujet. Elles n’occupest pas le devant de la scène médiatique mais ce sont celles qui font avancer les choses en pratique, avec des sous-systèmes d’assistance qui sont déjà sur des voitures de série et qui sont les briques qui vont mener petit à petit à l’autonomie.
@yann84 : aucune industrie, aussi sérieuse soit-elle, ne peut garantir du 0 bugs. L’imperfection est humaine. On la retrouve à tous les niveaux de nos réalisations : du matériel au logiciel.
Si quelqu’un vous vend du 0 bugs garanti, fuyez ! C’est au mieux un charlatan, au pire un escroc.
L’industrie aéronautique aussi est affectée. Je me souviens d’un bug particulièrement gênant qui affectait certains avions de chez Airbus. Les réacteurs s’arrêtaient complètement en plein vol. Et à quoi cela était dû ? À un simple souci se buffet overflow qui arrivait après plusieurs milliers d’heures de vol... d’où le fait que le département qualité soit passé à côté.
Pour autant, les exigences sont clairement plus élevées dans certaines industries que dans d’autres, mais pas forcément celles que l’on croit.
Je suis actuellement dans le domaine pharmaceutique. On travaille notamment sur de la production automatisée de médicaments et de l’IA de pré-diagnostic et je suis effaré des compromis techniques que l’on nous force à faire chaque jour.
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Sethenès
29 janvier 2019 à 11:21
C'est l'une des raison qui fait que je suis sceptique avec les véhicules autonomes.
Rien à voir avec Apple en particulier mais c'est une question d'approche. Les géants du logiciel ont une attitude "complaisante" avec les bugs.
Alors que ceux qui programment les micro-contrôleurs des véhicules ont une approche extrêmement défensive car c'est dans la culture des sociétés automobiles. Quand on produit des masses souvent supérieures à la tonne et propulsées à plus de 30m/s, (108 km/h), ça fait réfléchir.
Je pense également que des voies "réservées" aux véhicules autonomes seront indispensable, mais c'est un autre problème.
yann84
29 janvier 2019 à 13:35
@Sethenès:
je vous rejoins car cette "complaisance" est motivée par les habituelles raisons économiques puisque les produits sont à destination du "grand publique", et qu'à ma connaissance seule l'aéronautique industrielle garantie du zéro bug...
The Hoff
29 janvier 2019 à 17:57
@ Sethénès: l'objectif final à long terme est que dans les villes, les voitures ne seraient plus qu'autonomes. Elles n'auraient donc pas besoin d'aller aussi vite que les véhicules actuels, puisque l'absence d'embouteillages permise par une gestion efficace des flux à distance, rendrait prévisible la durée de trajet. Tout en diminuant les risques d'accidents, provoqués par des bugs ou situations exceptionnelles non prévues.
VanZoo
29 janvier 2019 à 18:06
Malgré les éventuels bugs de la voiture autonome, celle-ci sera toujours plus sécurisante que les actuelles conduites par nombre d'être humains fatigués, bourrés, distraits ou cons
Sethenès
29 janvier 2019 à 18:16
Si vous en êtes convaincu ... je vous donne la recette pour être millionaire dans 10 ans.
Vous créez une société d'assurance qui assure les voitures autonomes pour le 1/4 du prix des assurances actuelles.
pehache
29 janvier 2019 à 21:51
Heureusement, des boites sérieuses comme Mercedes ou Bosch travaillent aussi sur le sujet. Elles n’occupest pas le devant de la scène médiatique mais ce sont celles qui font avancer les choses en pratique, avec des sous-systèmes d’assistance qui sont déjà sur des voitures de série et qui sont les briques qui vont mener petit à petit à l’autonomie.
minipapymetal
29 janvier 2019 à 23:04
@yann84 : aucune industrie, aussi sérieuse soit-elle, ne peut garantir du 0 bugs. L’imperfection est humaine. On la retrouve à tous les niveaux de nos réalisations : du matériel au logiciel.
Si quelqu’un vous vend du 0 bugs garanti, fuyez ! C’est au mieux un charlatan, au pire un escroc.
L’industrie aéronautique aussi est affectée. Je me souviens d’un bug particulièrement gênant qui affectait certains avions de chez Airbus. Les réacteurs s’arrêtaient complètement en plein vol. Et à quoi cela était dû ? À un simple souci se buffet overflow qui arrivait après plusieurs milliers d’heures de vol... d’où le fait que le département qualité soit passé à côté.
Pour autant, les exigences sont clairement plus élevées dans certaines industries que dans d’autres, mais pas forcément celles que l’on croit.
Je suis actuellement dans le domaine pharmaceutique. On travaille notamment sur de la production automatisée de médicaments et de l’IA de pré-diagnostic et je suis effaré des compromis techniques que l’on nous force à faire chaque jour.